Catégorie : Pascal Colpron

Illustrateur

Un alien dans la peau

Un alien dans la peau« Soudain, le tragique de ma situation m’a sauté en pleine figure. J’étais un jeune humain prisonnier dans un corps d’extraterrestre. Pour combien de temps et dans quel dessein, je l’ignorais ! Et pendant ce temps, l’Alien était logé dans mon corps à MOI. Il vivait dans MA maison.
Il utilisait MON vélo, marchait dans MES chaussures et étudiait dans MA classe avec MES amis – même si, en vérité, j’en avais peu ! »

« Après un temps impossible à mesurer, Mimosis a repris contact.
– Ne te fais pas d’illusions, m’a-t-il assuré. À présent, c’est bien toi. Moi, c’est toi, et toi, c’est moi. Pigé ! comme vous dites. »

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Code Orange

Code Orange« Je ne comprends rien à rien. Tant d’événements inattendus qui bousculent notre vie ! La frénésie de l’Inde. Et puis, cette réaction démesurée, viscérale, de Florent face à l’enlèvement de Hope et de Saleem. On dirait qu’il est en choc post-traumatique. Le directeur de l’école a annoncé solennellement à l’interphone que la sécurité serait renforcée au collège dès demain. De ne pas nous inquiéter. Ce matin, des paparazzi sont entrés dans la cour pour mitrailler les élèves de questions sur Saleem. Ils ont aussi assailli Florent pour recueillir sa version des faits.»

« En état de choc, je me suis retournée vers maman. Elle s’était écroulée sur le sol, évanouie. Vijay et sa femme lui versaient de l’eau sur le visage. J’étais catastrophé. »

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La prochaine fois, ce sera toi!

La prochaine fois, ce sera toi!«– Demande à madame Munro ou à quelqu’un d’autre d’appeler immédiatement une ambulance, lui ordonna monsieur Gingras en apercevant du sang couler sous la porte. Vite ! Voyant l’élève repartir à petits pas, il s’écria :
— Plus vite, nom de Dieu !
Pourtant, Barbara faisait tout son possible. Elle luttait même contre une envie folle de s’écraser par terre et d’y rester immobile. Elle atteignit finalement le bureau de la directrice.
En son absence, Mireille, la secrétaire l’accueillit :
— Monsieur Gingras veut une ambulance, souffla faiblement Barbara.
— Assieds-toi et explique lentement ce qui se passe, lui ordonna gentiment Mireille.
Barbara raconta d’un trait et sans émotion l’accident dont Marie-Pier venait d’être victime :
— J’ai l’impression que le gars l’a poussée, conclut-elle.
— Et sais-tu de qui il s’agit ? demanda Mireille tout en attrapant le combiné pour com- poser le 9-1-1.»

« À mesure que le message se transmettait, la rumeur s’alimentait et s’amplifiait. On passa de Marie-Pier “qui a culbuté” à Marie-Pier “qui a été poussée”, puis Marie-Pier “qui a été attaquée.” »

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