« Ensuite, il nous a tous arrachés à notre maman. Seule désormais dans sa cage, elle en jappait de tristesse, de colère, de souffrance…
J’ai été le dernier à être enlevé. Juste avant, j’ai gravé dans ma mémoire l’odeur de ma mère. Ce serait là mon ultime source de réconfort.
L’homme nous a lancés dans une nouvelle cage, sans eau ni nourriture.
Il a répété son manège dans la pièce : sans ménagement, les chiots étaient ravis aux mères qui aboyaient en vain pour protester. »
Catégorie : Réal Binette
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