« – Ne serait-ce pas plutôt Yankel, mon fils adoré, que tu ne comprends pas la personne de qui tu aimerais être compris ? »
« Ce matin-là, j’étais plus que jamais accroché aux lèvres de mon oncle, cherchant dans ses paroles le réconfort de mon âme ravagée. »
Je craignais que l’oncle Isaac prenne froid.
– Venez, oncle Isaac, lui ai-je proposé.
Rentrons.
– Mais d’abord,Yankel, mon fils adoré, dis-moi d’où te vient cette tristesse qui colore le timbre de ta voix.
J’avais mal dormi. Toute la nuit, j’avais revu en boucle l’image de Julie embrassant un étranger…
– Parfois, oncle Isaac, je me sens comme Sarg-XI. Je crois que personne ne me comprend. »