Catégorie : Biographie romancée

Quatre filles intrépides

Quatre filles intrépides

Allez au Klondike pour retrouver Émilie Fortin-Tremblay, une pionnière québécoise infatigable qui a vécu avec son mari la ruée vers
l’or en 1894.

Faites le tour du monde en 72 jours avec Nellie Bly, une journaliste reporter audacieuse.

Découvrez l’Asie avec Alexandra David-Néel, une passionnée du bouddhisme qui a parcouru les montagnes de l’Himalaya,

et, finalement, rencontrez Ynes Mexia, l’une des botanistes les plus prolifiques en Amérique du Nord, qui a recueilli et nommé des milliers de plantes.

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Quatre filles en art

Quatre filles en art« J’ai eu la chance d’aller à Paris, grâce à une bourse du Conseil des Arts du Canada. Parmi les archives de la bibliothèque de la Comédie-Française, j’ai touché des lettres écrites de la main de Sarah Bernhardt.
Au Théâtre de la Ville, j’ai vu la scène d’où elle s’est fait applaudir soir après soir. Sur la rue Cambon, à la maison Chanel, je me suis assise dans l’escalier où ont défilé des centaines de mannequins sous l’œil critique de Coco Chanel. Quelle expérience ! Cela m’a permis de baigner dans l’univers de ces femmes extraordinaires.
J’ai aussi réalisé qu’être artiste, ce n’est pas seulement être talentueux en dessin ou en musique. Sarah, Agatha, Mary et Gabrielle n’étaient pas nécessairement douées quand elles ont commencé leur métier d’actrice, d’écrivaine, de chanteuse ou de designer de mode.
De plus, vers les années 1900, les femmes artistes étaient mal perçues. On disait qu’elles étaient frivoles. À leur façon, ces artistes ont exprimé ce qui les préoccupait et elles ont inventé des rythmes, des vêtements et des récits qui n’existaient pas encore. Si on les admire aujourd’hui, c’est parce qu’elles étaient passionnées et persévérantes et qu’elles n’ont pas eu peur du jugement des autres. »

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La fabuleuse saison d’Abby Hoffman

La fabuleuse saison d'Abby Hoffman« –Tu… tu t’es inscrite ? Comment as-tu fait ?
Je lui résume l’histoire de la veille.
— Ab Hoffman ? répète Susie, incrédule. C’est un prénom de garçon ?
— En tout cas, ça l’est davantage qu’Abby ou Abigail.
Mon amie regarde autour d’elle pour être sûre que nous ne sommes pas épiées.
— Les garçons ne sont pas des idiots, du moins certains d’entre eux. Ils s’apercevront vite que tu n’es pas l’un des leurs.
Mon argument est préparé.
— Ma mère a promis de me couper les cheveux très courts, ce soir.  »

« Si on découvre mon secret, je suis convaincue que l’on m’expulsera immédiatement de la ligue.
Une fille qui joue au hockey avec des garçons, ça ne se fait pas, malgré notre société moderne des années cinquante.  »

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