Catégorie : Policier

Taxi en cavale

Taxi en cavale« Sur le siège arrière du taxi, Annie entend Jay pousser plusieurs jurons en effectuant un virage sur les chapeaux de roues. Sorti en trombe du stationnement de l’école, il fonce à plus de cent à l’heure sur la rue Santerre, oubliant les arrêts. Lancée à sa poursuite, la Buick roule à la même vitesse.
— Cette fois Randy, dit en anglais le conducteur à l’autre homme, il ne nous échappera pas ! »
— Ce matin-là, quand Jay est pris en chasse par deux individus, Annie, encore à bord, n’a pas d’autre choix que de suivre.
Qui sont-ils ? Des policiers ou des bandits ?
« — Mais ne peut-on pas retourner à la maison ? Ou à mon école ?
— J’ai peur que non, Annie, répond Jay. Trop dangereux. »

Réédition 2013 – Nouveau format
1ère parution chez Soulières éditeur en 2005 – ISBN 2-89607-031-1 / EAN 9782896070312

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Mort suspecte au Yukon

Mort suspecte au Yukon«Cet hiver-là, j’ai découvert le deuxième cadavre de mon existence. Je m’en souviens comme si c’était hier. Il m’arrive d’ailleurs encore de voir la scène, quand une mauvaise digestion provoque des cauchemars, quand mon esprit agité par quelques doutes passe en revue la suite des événements à la recherche d’un détail qui m’aurait échappé.
J’avançais dans une ruelle silencieuse, et la neige crissait sous mes bottes. Ce n’était pas le jour. Ce n’était pas la nuit non plus. Entre chien et loup, auraient dit les anciens. Plus près du loup que du chien, aurais-je précisé si on m’avait demandé mon avis. »

« (…) un croassement terrible a brisé le silence. J’ai levé la tête en cherchant d’où pouvait provenir un cri aussi puissant. Sur un poteau de téléphone, à quelques mètres de la maison, un énorme corbeau me regardait. »

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La guerre des lumières

La guerre des lumières

« – On lui demande de décorer sa maison, il refuse et le lendemain, on lui apporte des décorations de Noël ! Vous ne trouvez pas ça un peu gros ? C’est presque de l’intimidation.
– Pas de l’intimidation, de l’intégration. On a donné aussi aux Kosky l’occasion de s’intégrer à leur quartier par ce cadeau. (…)
– Alors quelqu’un peut-il me dire pourquoi cette damnée tête de mule de Kosky ne se joint pas à notre liesse, à notre joie, à notre bonheur au lieu de les combattre ?
Le visage cramoisi, la bouche tordue par la colère, Ken Prescott gravit les marches de sa résidence en marmonnant jurons et menaces. »
« Cette année, promet mon père, vous allez en avoir plein la vue.
(…) La nuit, devant chez moi, il fera aussi clair que sur Broadway ! »

Édition 2011 (1ère parution en 2003)

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