Catégorie : Multiculturalisme, racisme

La forme floue des fantômes

La forme floue des fantômes« – Je suppose donc que tu ne crois pas aux fantômes ? insiste Voyer.
— Pas une miette.
— Alors, je te défie de dormir une nuit entière dans la maison des Turgeon- Hébert.
— C’est quoi, cette gageure pour débiles ?
— Tu te défiles ? Tu as peur d’avoir peur ?
— Contrairement à toi et à ta bande d’arriérés, Voyer, j’ai passé l’âge des enfantillages.
— Tu te penses supérieur à tout le monde avec ton cerveau d’Einstein mal cloné alors, on t’offre la possibibilité de prouver que les profs de sciences ont raison de te considérer comme un génie.
— Je n’ai rien à te justifier, Voyer. »

« — Anoushka ! lance tout à coup l’une des copines de Sarah. Les gars parlent d’aller à la chasse aux revenants dans la maison que tes parents veulent acheter ! »

Continuer la lecture

Taxi en cavale

Taxi en cavale« Sur le siège arrière du taxi, Annie entend Jay pousser plusieurs jurons en effectuant un virage sur les chapeaux de roues. Sorti en trombe du stationnement de l’école, il fonce à plus de cent à l’heure sur la rue Santerre, oubliant les arrêts. Lancée à sa poursuite, la Buick roule à la même vitesse.
— Cette fois Randy, dit en anglais le conducteur à l’autre homme, il ne nous échappera pas ! »
— Ce matin-là, quand Jay est pris en chasse par deux individus, Annie, encore à bord, n’a pas d’autre choix que de suivre.
Qui sont-ils ? Des policiers ou des bandits ?
« — Mais ne peut-on pas retourner à la maison ? Ou à mon école ?
— J’ai peur que non, Annie, répond Jay. Trop dangereux. »

Réédition 2013 – Nouveau format
1ère parution chez Soulières éditeur en 2005 – ISBN 2-89607-031-1 / EAN 9782896070312

Continuer la lecture

La guerre des lumières

La guerre des lumières

« – On lui demande de décorer sa maison, il refuse et le lendemain, on lui apporte des décorations de Noël ! Vous ne trouvez pas ça un peu gros ? C’est presque de l’intimidation.
– Pas de l’intimidation, de l’intégration. On a donné aussi aux Kosky l’occasion de s’intégrer à leur quartier par ce cadeau. (…)
– Alors quelqu’un peut-il me dire pourquoi cette damnée tête de mule de Kosky ne se joint pas à notre liesse, à notre joie, à notre bonheur au lieu de les combattre ?
Le visage cramoisi, la bouche tordue par la colère, Ken Prescott gravit les marches de sa résidence en marmonnant jurons et menaces. »
« Cette année, promet mon père, vous allez en avoir plein la vue.
(…) La nuit, devant chez moi, il fera aussi clair que sur Broadway ! »

Édition 2011 (1ère parution en 2003)

Continuer la lecture