Le Vaisseau Excalibur est confronté à une planète qui apparaît subitement et disparaît aussitôt. Le champ de force qui la rend invisible dépasse les capacités techniques de la Fédération des Planètes Unies.
Et pourtant, aucune technologie n’est détectée sur la planète ! Qui sont les créateurs du champ de force ? Pourquoi s’interrompt-il et se rétablit-il de façon aussi aléatoire ?
Une navette tourne autour de la planète, elle appartient à Falco, un scientifique et mathématicien qui poursuit ses travaux de recherches. N’obtenant pas de réponse à la suite d’un message lancé sur toutes les fréquences, le capitaine de l’Excalibur décide d’envoyer Bjork Aalq, télépathe Arcanien et exobiologiste spécialiste des premiers contacts.
Lorsque la planète réapparaît, Bjork y est téléporté seul et sans armes.
La planète invisible est le récit de ce premier contact entre deux civilisations qui sont aux antipodes du développement technologique.
Catégorie : Réalité virtuelle, science, technologie
La machine à mesurer l’amour
« — Je t’aime, Jeanne Blanchet. La déclaration, bien qu’un peu concise pour ceux qui préfèrent les grandes envolées romantiques, avait le mérite d’être limpide.
La belle, toujours dans l’embrasure de la porte, étonnée par la visite impromptue de François Métivier, avait d’abord plongé ses yeux dans les siens. Puis, sans prononcer un mot, elle avait reculé de trois pas et lui avait claqué la porte au nez.
Ce qui était plutôt limpide aussi. Métivier n’a pas bronché. Et quand Jeanne a rouvert deux heures plus tard, il était toujours là, sur le balcon, à l’attendre. »
« — Je t’aime mille fois plus que Bobby ! avait affirmé Métivier dans un dernier baroud d’honneur.
— Comment peux-tu en être si certain ? »
Quatre filles de génie
« Les jours de congé, Hypathie d’Alexandrie les passe avec son père, dans une annexe transformée en laboratoire. Il lui apprend la magie des calculs mathématiques.
Marie-Anne Paulze-Lavoisier note minutieusement toutes les étapes des expérimentations de son époux et les appareils utilisés. Elle traduit en français les traités des savants anglais et italiens.
Charles McIntosh encourage Beatrix Potter à dessiner pour le plaisir, mais aussi à inclure dans ses illustrations tous les détails qui servent à identifier les différentes espèces de champignons.
Une fois en France, Marie Sklodowska-Curie ne vit que pour ses études. Plongée dans ses livres de mathématiques et de physique, elle veut tout comprendre, tout apprendre. »